Les Smartphones
Le marché actuel des Smartphones
Pour commencer, nous sommes en droit de nous demander quelle est la définition de Smartphone ? Ce mot vient bien entendu de deux mots anglais : smart et phone. Le Smartphone est donc un téléphone mobile intelligent disposant aussi des fonctions d'un PDA. Il peut aussi fournir les fonctionnalités d'agenda/calendrier, de navigation web, de consultation de courrier électronique, de messagerie instantanée, de GPS, etc… Un Smartphone peut permettre d'installer des applications additionnelles sur l'appareil. Les applications peuvent être développées par le fabricant, par l'opérateur ou par n'importe quel autre éditeur de logiciel.
Selon le cabinet Gartner, les Smartphones représentent désormais 14% du total des mobiles vendus annuellement dans le monde. Pour être plus précis, sur l'ensemble de l'année 2009, il s'est écoulé 172 millions de terminaux convergents, soit 24% de mieux qu'en 2008.
Comme le montre la figure (ci-dessous), sur l'ensemble de l'année 2009, Nokia et son système d’exploitation Symbian reste le leader incontesté du marché des Smartphones mais voit sa part de marché diluée par la concurrence du Blackberry de Research in Motion et de l'iPhone d'Apple et passe ainsi nettement sous la barre des 50%, à 47%.
Le système d’exploitation d’Apple passe donc devant celui de Microsoft qui compte tout de même 9% de présence. A noter que l’iPhone OS représentait moins de 3% des OS pour Smartphones en 2007.
Figure 1 : Part de marché des OS mobiles dans le monde
Mais attention, comme nous l’avons dit plus haut, tous les Smartphones ne sont pas tactiles. Seuls 55% intègrent les technologies tactiles dans leurs interfaces.
Selon l’institut d’analyse Canalys, 30 millions de Smartphones à écran tactile se sont vendus au cours des trois derniers mois de 2009, soit une croissance de 138% sur un an. Sur l'ensemble de l'année, ce sont près de 76 millions de Smartphones tactiles qui ont été achetés, soit deux fois plus qu'en 2008.
Sur le segment des Smartphones à écran tactile, Apple se classe premier avec 25,1 millions d'iPhones vendus en 2009 (+82,9% par rapport à 2008), soit une part de marché de 33,1%. Nokia est deuxième avec 22,36 millions d'exemplaires écoulés et 29,5% de parts de marché. Le fabricant finlandais, numéro 1 mondial sur le marché de la téléphonie mobile toutes catégories confondues, a enregistré une progression de plus de 4000% en un an, grâce notamment au lancement de ses modèles tactiles N97 et N97 Mini.
Suivent HTC avec 7,72 millions de ventes (+6,3%), et Samsung (4,84 millions d'unités, en hausse de 111%). Les autres fabricants (RIM, Sony Ericsson, LG, etc.) se partagent 15,81 millions d'appareils.
Figure 2 : Ventes mondiales de Smartphones à écran tactile en 2009 (en millions)
Selon un article du Figaro, 2009 aura indiscutablement été l’année des Smartphones. Environ 180 millions d’unités ont été vendues dans le monde en 2009. Une aubaine pour le marché des applications, censé équiper tous ces terminaux.
D’après l’institut d’analyse Gartner, ce marché a engrangé l’an dernier, plus de 4 milliards de dollars de chiffres d’affaires, aussi bien via les applications payantes que gratuites, qui génèrent des revenus publicitaires.
Pour le moment, cette industrie est littéralement dévorée par Apple à l’échelle mondiale. Sa plateforme, l’App Store, représente entre 97,5% et 99,4% du marché selon les études. Un succès qui fait écho à celui de l’iPhone, considéré comme le premier véritable Smartphone à usage grand public. L’iPod Touch, qui permet des téléchargements d’applications, est lui aussi un succès avec près de 20 millions d’unités écoulées depuis son lancement en 2007. En France, Apple contrôle environ 93% de l’offre des applications mobiles.
La firme à la pomme recense sur l’App Store plus de 28.000 développeurs qui ont fourni jusqu’ici 150.000 applications. Près de 3 milliards de téléchargements ont été effectués dans 77 pays.
Figure 3 : Evolution des téléchargements et des applications sur l'App Store
Autant dire que les concurrents font figure de « petits joueurs ». Derrière Apple, l’Android Market de Google ne compte qu’environ 30.000 applications. L’Ovi Storede Nokia, troisième du marché, en dénombre 6.000 alors que le Suédois est numéro un du marché des Smartphones en volume. Les autres plateformes, notamment, la BlackBerry App World (Rim) et Windows Marketplace pour Mobile, se partagent les miettes.
Les Smartphones tactiles phares
Apple et l’iPhone :
L'iPhone est une ligne de Smartphones conçue et commercialisée par Apple depuis 2007. Les modèles, dont l'interface utilisateur a été conçue avec le multi-touch, disposent d'un appareil photo, d'un iPod, d'un client Internet (pour surfer ou consulter ses mails), et de fonctions basiques telles que les SMS & MMS ; mais disposent aussi de la messagerie vocale visuelle et de l'App Store, qui permet de télécharger des applications, allant des jeux aux réseaux sociaux, en passant par les GPS, la télévision, la presse électronique ou encore les BD.
Steve Jobs a annoncé la sortie pour l’été 2010 d’une nouvelle version de l’iPhone OS : la version 4. Elle permettra notamment d’utiliser des applications de manière multitâche.
Le Nokia 5800 :
Le Nokia 5800 XpressMusic est un Smartphone et lecteur multimédia conçu par Nokia. Il est le premier téléphone tactile de Nokia sous l'interface Symbian S60 commercialisé à grande échelle. Il a été attendu pendant plusieurs mois depuis le lancement de l'Iphone, Nokia n'ayant pas de téléphone concurrent sur ce segment de smartphones.
Le Nokia N97 :
Le Nokia N97 est un Smartphone de Nokia. En septembre 2009, un communiqué informa que 2 millions de N97 avaient été vendus en 4 mois. Il est basé sur la plate-forme Nokia S60 dans sa cinquième version, basée elle-même sur le système d'exploitation mobile Symbian OS (v9.4). C'est le deuxième combiné tactile sous cette plate-forme.
Le Nexus One de Google et HTC :
Le Nexus One est le nom du premier Smartphone créé sous la marque Google par HTC. Il est le premier Smartphone fonctionnant sous le système d'exploitation Android 2.1 pour téléphones mobiles. Les fonctionnalités du téléphone incluent la transcription de la voix en texte, un dispositif de réduction de bruit ambiant, des indications vocales lors de la conduite, ainsi que de nombreux widgets. Avec le Nexus One, il est possible de télécharger des applications gratuites ou payantes. Il est aussi possible de les noter et de les commenter.
Le développement d’Applications mobiles tactiles
La programmation pour iPhone :
La programmation pour iPhone se fait en Objective-C, un langage qui nécessite l'utilisation de X-Code, environnement de développement pour Mac OS X. La programmation passe donc obligatoirement par un support Mac pour le moment, même si de nombreuses rumeurs disent que Steve Jobs prépare un SDK sous Windows.
Une fois un Mac à disposition, vous pouvez vous rendre sur le site du centre de développement d'Apple et y télécharger tout ce dont vous avez besoin pour le développement, à commencer par iPhone SDK qui contient l'environnement de développement Xcode et le simulateur iPhone.
Il existe de nombreuses versions différentes du SDK iPhone :
- L’iPhone Developer Program Free. Cette version gratuite du SDK ne permet pas de distribuer les applications et ne permet donc que des tests avec le simulateur d’iPhone.
- L’iPhone Developer University Program. Cette version gratuite du SDK ne permet pas de distribuer les applications et n’est disponible qu’au personnel universitaire ou aux étudiants.
- L’iPhone Developer Program Individual. Ce kit de développement est destiné aux développeurs individuels qui souhaitent créer des applications gratuites ou payantes pout iPad, iPhone et iPod Touch. Le prix est de : 99 $/an.
- L’iPhone Developer Program Company. Ce programme est destiné aux développeurs individuels ou aux équipes de développeurs qui souhaitent créer des applications gratuites ou payantes pout iPad, iPhone et iPod Touch. Le prix est de 99$/an.
- L’iPhone Developer Enterprise Program. Cette version est destinée à déployer des applications internes pour des utilisateurs de votre entreprise. Mais elle est disponible uniquement pour des sociétés disposant de plus de 500 employés.Le prix est de 299$/an.
Le tableau suivant résume les différences entre les versions de l’environnement de développement :
Figure 4 : Récapitulatif des caractéristiques des différentes versions DU SDK iPhone (source : Apple)
Sans trop rentrer dans les détails techniques, l’Objective-C est un langage de programmation orienté objet réflexif. C'est une extension du C ANSI, comme le C++, mais qui se distingue de ce dernier par sa distribution dynamique des messages, son faible typage, son typage dynamique et son chargement dynamique. Contrairement au C++, il ne permet pas l'héritage multiple mais il existe toutefois des moyens de combiner les avantages de C++ et d'Objective-C.
Aujourd'hui, il est principalement utilisé dans deux systèmes d'exploitation. L'un est GNU avec sa bibliothèque de classes libre GNUstep, l'autre est Mac OS X d'Apple (et son dérivé iPhone OS), basé sur la bibliothèque de classes Cocoa.
Le programmeur qui souhaite développer des applications pour iPhone OS (et par la même occasion pour Mac OS) doit impérativement se documenter à partir de différentes sources :
- L’iPhone Dev Center d’Apple : http://developer.apple.com/iphone/index.action
- Un cours complet sur l’Objective-C en anglais : objc.toodarkpark.net/
- Une communauté sur l’Objective-C avec des cours en Français et des sources d’application : www.cocoalab.com
- Un cours en Français pour les débutants qui souhaitent programmer en Objective-C : http://www.cocoalab.com/?q=becomeanxcoder
- Un livre en Anglais dédié à la programmation pour iPhone :
- Titre : Beginning iPhone 3 Development: Exploring the iPhone SDK
- Editeur : APress (14 juillet 2009)
- Langue : Anglais
- ISBN-10 : 1430224592
- ISBN-13 : 978-1430224594
Suite à l’accord passé par l’Université de Standford et Apple, annoncé le 1er avril 2009, il est possible de suivre gratuitement sur iTunes un cycle de cours d’une durée de 10 semaines sur la programmation d’application pour iphone v2 (“CS193P iPhone Application Development”) assuré par Alan Cannistraro et Evan Doll de la Stanford School of Engineering. Les supports de cours aussi sont accessibles en ligne depuis le site : http://www.stanford.edu/class/cs193p/cgi-bin/drupal/.
Mais après quelques recherches il existe également des entreprises qui dispensent des formations de plusieurs jours sur la programmation pour iPhone. Malheureusement le prix de ces formations reste assez élevé : aux alentours de 2 000 €. Par exemple, la société PLB Formation Informatique située 22-24 rue du Président Wilson à Levallois-Perret dispense une formation de 5 jours pour 2 290 € HT.
PAUL-LOUIS BELLETANTE Co-fondateur de Bemobee, Mobile Agency donne quelques conseils pour la création d’applications pour iPhone à travers une analyse claire et argumentée sur le journal du net : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/42164/comment-reussir-votre-application-iphone--et-son-lancement.shtml.
La programmation pour Android :
Android est un système d'exploitation pour téléphone portable de nouvelle génération développé par Google. Celui-ci met à disposition un kit de développement (SDK) complètement gratuit basé sur le langage Java, le SDK Android nécessite d'avoir un JDK (5 ou 6) installé sur sa machine pour pouvoir être utilisé. Le SDK est disponible en téléchargement pour les plateformes Linux, Mac et Windows à l'adresse suivante : http://code.google.com/android/download.html.
Ce kit de développement est très simple d'utilisation et très complet. Il comprend plusieurs bibliothèques, un débogueur, un profileur, un émulateur et des exemples de code pour pouvoir démarrer. Par contre, l'utilisation du langage C est fortement déconseillée sur ce système car Android utilise une bibliothèque C non standard (on peut s'en sortir avec GCC) et Google ne supporte officiellement pas cette voie.
Google a développé un plugin gratuit pour Eclipse, l'IDE incontournable pour Java, afin de faciliter le développement des applications Android. Cependant l'utilisation d'Eclipse n'est pas indispensable pour développer des applications.
Le programmeur qui souhaite développer des applications pour Android doit impérativement se documenter à partir de différentes sources :
- Le site officiel d’Android qui comporte un nombre important d’explications illustrées de nombreux exemples : http://developer.android.com
- Deux communautés françaises sur Android qui relaient beaucoup d’informations concernant le développement, les nouvelles versions du SDK, des logiciels open source et des nouveaux tutoriaux du net : http://www.frandroid.com et http://www.pointgphone.com/.
- Des cours en Français pour les débutants qui souhaitent programmer pour Android : http://java.developpez.com/cours/?page=java-me-cat#android
- De nombreux livres dédiés à la programmation pour Android dont un qui ressort très souvent :
- Titre : Android : Développer des applications mobiles pour les Google Phone
- Editeur : Dunod (21 octobre 2009)
- Collection : Etudes & Développement
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2100531816
- ISBN-13 : 978-2100531813
Les Ecrans Tactiles
Les bornes interactives tactiles
Ces supports de communications sont généralement placés dans des endroits stratégiques les plus fréquentés. L’usage peut être aussi bien adapté pour la présentation d’une société, de collectivités, des associations, menu de restaurants, salons, expositions, etc. On retrouve des bornes dans les secteurs tels que :
- La restauration
- L’industrie
- Le médical
- Le secteur du jeu (casino)
- Transport
- Téléphonie
Une section de rapport est consacrée à quelque unes de ces applications.
On peut donc dénombrer plusieurs utilisations applications et utilisation des bornes. De ce fait, c’est un secteur où la demande ne cesse de s’accroître.
En France, plusieurs sociétés vendent des bornes tactiles. Avec une croissance de 13,7% par an, le marché des écrans tactiles progresse rapidement, sous l'impulsion des progrès de la technologie (interfaces multipoints) et de la baisse du prix d'implémentation des modules tactiles.
La possession de bornes tactiles pour une entreprise lui permet d’augmenter le pouvoir de négociation auprès de ses fournisseurs et de ses clients. Elle montre sa puissance et sa capacité à innover. Pour le fournisseur, c’est une certitude de réussite de l’entreprise, et pour le client c’est une sureté de qualité et d’apport technologique.
D’après les recherches sur internet, il existerait plusieurs fabriquants de bornes tactiles. Mais le plus connu demeure la compagnie EloTouch, la fondatrice même des écrans tactiles.
Systèmes d’exploitation utilisés par les bornes
Il n’existe pas de systèmes d’exploitation prédéfinis pour les bornes. En effet, chaque constructeur peut décider d’intégrer le système qu’il veut. Certains vont même jusqu’à développer leur propre SE. Mais on note que les systèmes d’exploitation classiques tels que Windows 3.1/95/98/ME/NT/2000/XP/Vista/7, Macintosh OS, et Linux.
Développement d’applications sur les bornes interactives
Le développement des logiciels utilisés sur les bornes tactiles ne diffère pas des logiciels développés sur les ordinateurs classiques. Généralement, les bornes sont ni plus ni moins que des ordinateurs, sans souris.
Les ordinateurs tactiles
Les ordinateurs tactiles sont le plus souvent utilisés dans les domaines tels que la restauration. Depuis quelques années, plusieurs fabriquant proposent des ordinateurs avec écran tactile.
Bien qu’ils existent depuis assez longtemps, les ordinateurs tactiles sont à la mode depuis la sortie de Windows 7. En effet, chaque constructeur d'ordinateur s'est désormais essayé à son modèle tout-en-un tactile : Dell, HP, Asus et MSI entre autres.
La question qu’on peut se poser est si les ordinateurs tactiles sont une bonne idée. Cela dépend de ce qu’attend l’utilisateur de son ordinateur. La réponse varie donc selon les profils. D’une manière générale, les ordinateurs tactiles sont bien appréciés car ils proposent le multi touch, et donc les utilisateurs ont une manière bien plus humaine à «réagir » avec leur système.
L’ordinateur tactile le moins cher du marché est le Acer Aspire Z5610. Son prix tourne autour de 700€. Le Z5610 se révèle plutôt imposant puisqu'on dispose d'un écran de 23 pouces Full HD (1920 x 1080 pixels en résolution, 58 centimètres de diagonale).
La taille de l’écran peut être aussi un inconvénient car elle fatigue beaucoup l’utilisateur physiquement. Cependant, la navigation reste intuitive.
Les Tables Tactiles
Le marché actuel
Il est très difficile de trouver des chiffres concernant les ventes de tables tactiles à travers le monde étant donné que ce marché ne s’est pas encore ouvert aux particuliers. En effet, la plupart des constructeurs de ce type de matériel s’orientent pour le moment vers un business de type B2B. Mais nous allons tout de même présenter les différentes tables qui sont les plus utilisées et les plus avancées en matière technologique.
Les tables tactiles dominant le marché
Microsoft Surface :
Surface se présente à l'utilisateur comme une table dont le dessus est constitué d'une surface dotée d’un affichage tactile multitouch de 30 pouces. Cet affichage est effectué par le biais d’un vidéoprojecteur DLP affichant une résolution de 1024x768 placé à l’intérieur de la table, sous la vitre.La gestion tactile quant à elle n’est pas faite par un classique écran tactile, mais par un réel système de vision basé sur un ensemble de quatre caméras infrarouge, associé à un éclairage infrarouge. De fait, lorsqu’un objet s’approche de la surface d’affichage, celui-ci réfléchit la lumière infrarouge et l’objet devient visible pour les caméras. Cela permet à Surface d’obtenir une image en niveau de gris de tout ce qui se présente sur la surface d’affichage, mais aussi d’obtenir les dimensions des contacts, et de reconnaitre certaines formes, en particulier les tags de reconnaissance.
L’interface tactile de Surface implique une utilisation indépendante de l’orientation de la table par rapport à l’utilisateur. Surface permet donc d’afficher des éléments, comme des photos, de manière totalement libre qui peuvent être manipulés avec les doigts, à savoir les déplacer, tourner et redimensionner.
Au départ Microsoft Surface était prévu surtout pour les loisirs (jeux de cartes, galeries de photos de vacances, etc.). Mais de plus en plus, comme nous le verrons dans la partie consacrée aux domaines d’applications, il est étendu à d’autres utilisations telles que le commerce, la publicité, tous les métiers qui ont besoin de convaincre un client potentiel …
Le prix de cette table est de 11 000 € pour la version commerciale et 13 000 € pour la version destinée aux développeurs qui comprend de nombreux logiciels supplémentaires. Microsoft Surface est disponible à la vente en France, pour cela il suffit de remplir un formulaire en Anglais sur le site http://www.microsoft.com/surface.
Deux ans après sa création, une seconde génération de la table tactile Surface créée par Microsoft est en cours de développement. Cette nouvelle version s'appellera Second Light, et elle en reprendra les grands principes. Pour cette seconde génération baptisée donc Second Light, la base reste identique mais la principale innovation reposera sur un second projecteur de vidéos intégré à la table. Il sera capable de projeter des images au dessus de la surface de l'écran de façon à les superposer. Un concept intéressant pour afficher de l'imagerie satellitaire sur une carte par exemple ou encore les informations contextuelles détaillées d'une photo. Autre innovation, il n'y aura plus besoin de toucher la table. Des capteurs infrarouges supplémentaires vont être ajoutés pour interpréter les gestes à distance de l'écran. Pour le moment aucune date de commercialisation n'est annoncée.
Le Multitouch cell de Multitouch Oy :
MultiTouch a créé le MultiTouch Cell, un moniteur LCD haute définition de 46 ou 32 pouces pouvant être couplé à d’autres modules pour agrandir la zone d’affichage tactile. Celui-ci est compatible Linux, Mac et Windows, ce qui signifie qu’il peut également être utilisé de manière commune. Ce produit n’est pas vraiment une table puisqu’il s’utilise la plupart du temps comme un mur tactile mais il est néanmoins de plus en plus prisé, voilà pourquoi nous avons choisi d’en parler ici.
MultiTouch propose donc un véritable système modulaire qui permet de juxtaposer plusieurs modules LCD de 32 pouces ou de 46 pouces pouvant atteindre une surface de plusieurs dizaines de mètres. Le prix reste tout de même très élevé puisque la cellule de 32 pouces coute tout de même 7 000 dollars et le cube 46 pouces a un prix de 15 000 dollars. Mais attention, pour ce prix la technologie est au rendez vous! En plus de pouvoir fonctionner en de manière couplée lorsqu’ils sont empilés, ses écrans tactiles sont capables de reconnaître les mains de plusieurs utilisateurs et non uniquement les doigts ! Le système permet en effet d’identifier les doigts d’une même main. Ce qui offre encore plus de possibilités.
Le développement d’Applications pour les tables tactiles
Programmation pour Microsoft Surface :
Il y a deux façons de développer des applications pour Microsoft Surface :
- Il est possible de programmer directement sur une machine Microsoft Surface
- Il est possible de programmer sur une station de travail distincte équipée de Windows Vista
Dans tous les cas, MSDN fournit une aide précieuse qui permettra au débutant de s’initier rapidement au développement d’applications destinées à Microsoft Surface : http://msdn.microsoft.com/en-us/library/ee804845(v=Surface.10).aspx.
Avant toute chose le développeur doit télécharger le surface SDK sur le site de Microsoft qui est complètement gratuit : http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyID=3db8987b-47c8-46ca-aafb-9c3b36f43bcc&displaylang=en. Celui-ci inclut un simulateur de Microsoft Surface permettant de tester les applications développées. Malgré des performances honorables du Surface Simulator, il est recommandé à l’utilisateur d’effectuer le test de son application sur la plateforme réelle.
L’utilisateur doit également posséder Microsoft Visual Studio qui est l’environnement de développement de Microsoft pour les langages .NET ainsi que le XNA Framework qui fournit des composants d'exécution nécessaires pour exécuter une application sous Microsoft Surface. Microsoft Visual Studio est disponible chez de nombreux revendeurs Microsoft et la version 2010 qui est la plus récente à ce jour coute environ 1000 €. Quand au XNA Framework, il est disponible gratuitement en téléchargement : http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyID=15fb9169-4a25-4dca-bf40-9c497568f102&displaylang=en.
Pour commencer à programmer pour Microsoft Surface, je vous conseille d’aller faire un tour sur les sites suivants :
- http://channel9.msdn.com/pdc2008/PC17/ : une vidéo d’environ 1 heure qui introduit en détail le SDK de Microsoft Surface.
- http://blogs.msdn.com/surface/ : est le blog de MSDN dédié à Microsoft Surface, il y a parfois des posts qui sont en fait de véritables petits turoriaux.
- http://morpheus.developpez.com/wpf/surface/ : est un cours de Thomas LEBRUN qui explique comment créer un objet et obtenir une application en quelques lignes de codes.
- Titre : Pro Windows 7 Multitouch and Microsoft Surface Development
- Editeur : APress (5 juin 2010)
- Langue : Anglais
- ISBN-10 : 1430224657
- ISBN-13 : 978-1430224655
Mais l’utilisateur peut également commander un des seuls livres dédiés au développement pour Microsoft Surface :
Il existe aussi un projet intéressant qui permet de faire tourner des applications classiques sur Microsoft Surface tel qu’Internet Explorer, Paint, voir même des systèmes d’exploitation. Ce projet libre, Multi-Touch Vista, est géré par la communauté open source Codeplex et disponible à l’adresse suivante : http://multitouchvista.codeplex.com/. Les sources sont disponibles en libre téléchargement et permettraient sans doute à un utilisateur avertit de s’en inspirer pour créer sa propre application.
Les Tablettes Tactiles
Le monde des tablettes tactiles est en pleine ébullition. Tous les grands constructeurs ont sorti leur modèle, et la très récente sortie de l’iPad n’a fait qu’enflammer un peu plus ce marché. Essayons donc de prendre un peu de recul pour voir l’évolution probable de ce marché.
Plusieurs grandes familles émergent dans ces tablettes, chacune ayant ses cas d’usage et ses ‘form factor’ :
Les différentes formes de tablettes tactiles :
1) Tablette book
Forme : Ici on retrouve 2 formes différentes, le classique e-reader avec un grand écran ou les modèles plus prometteurs avec 2 écrans refermables. Ces tablettes doivent être transportables sans pour autant rentrer dans une poche.
Usage : Concurrencer directement le papier en remplaçant votre agenda, votre cahier de cours ou votre journal.
2) Tablette de maison
Forme : Tablette avec un écran assez grand (~10 pouces) qui va être bougée de temps en temps d’une pièce à une autre. Le but n’est pas d’avoir un objet constamment transporté par l’utilisateur.
Usage : Ces tablettes vont être utilisées majoritairement dans les différentes pièces de la maison pour naviguer sur le web, regarder des vidéos ou écouter de la musique. On a également des usages plus ciblés comme la tablette Qooq pour aider à la cuisine.
3) Gros Baladeur ‘live’
Forme : Comme le nom l’indique, on va avoir ici des walkmans/téléphones avec de gros écrans connectés à internet. Le but ici est d’avoir un écran suffisamment grand pour lire et taper facilement tout en ayant l’appareil constamment sur soi.
Usage : Les applications cibles vont être les médias sociaux type facebook, la lecture de vidéo courte sur Youtube ou un accès rapide à Wikipedia/GoogleMap pour trouver une information.
Le combat des tablettes :
Malgré la récente éclosion de ce marché, on peut voir que les constructeurs se penchent plus sur la deuxième forme de tablette tactile. Mais essayons de passer en revue les futurs « combats » de ces tablettes pour s’imposer comme un nouveau produit phare du monde du multimédia :
Round 1 : Tablette contre eReader
Les eReaders vont avoir encore plus de mal désormais à s’imposer. Ils sont certes optimisés pour un usage très précis, mais ils ne seront utilisés que par quelques technophiles aficionados de la lecture. En effet, par rapport au confort de lecture les problèmes des tablettes semblent grandement exagérés et puis rien n’empêche d’utiliser le même affichage que les eReader pour les tablettes tactiles (cf la tablette Adam). La batterie et le poids ne feront pas non plus la différence, car en dehors d’un long voyage, les caractéristiques d’une tablette comme l’iPad paraissent largement suffisantes.
D’ailleurs, Amazon l’a bien senti et va diversifier l’usage des Kindles avec des applications tierces et s’associe même avec Dell sur leDell Streak.
Les eReaders : trop spécialisés par rapport aux tablettes
Round 2 : Interface mobile ou interface desktop
Ici le combat va être plus serré. D’un côté les machines tournant sous iPhone OS et Android, d’un autre côté les machines tournant sur Windows 7. L’interface prévue pour mobile devraient gagner la première bataille, car bien que plus limitées, elles offrent une simplicité d’usage incomparable. La question est de savoir quel camp ira plus vite par la suite : ceux qui vont étendre les possibilités des OS mobiles ou ceux qui vont adapter l’interface de Windows 7 (HP Slate, EviGroup, ExoPC, …).
Au final, ca sera peut être les OS prévus pour netbook comme JoliCloud ou Moblin qui vont gagner.
Round 3 : iPad contre Courier (consultation contre création)
Le choix va se faire entre des appareils de consultation multimédia et un appareil plus proche d’un agenda, optimisé pour la prise de notes. Il est possible que les deux coexistent. Les professionnels et les étudiants auront une tablette de type Courier pour travailler et les gens auront une tablette multimédia dans leur salon. Reste à savoir quel marché est le plus juteux.
L’interface de Courier, bien adaptée pour professionnel ou étudiant
Round 4 : Tablette contre télévision
Les télévisions se modernisent et peuvent aujourd’hui se connecter à un disque dur pour lire des Divx, télécharger de la VOD ou même diffuser des vidéos Youtube. La télévision pourrait devenir l’outil principal pour regarder des vidéos venues du Web. Par contre, la tablette remplacera très agréablement nos vieilles télécommandes pour interagir avec sa télévision et sera utilisée pour regarder des films en mobilité.
Au final, beaucoup de questions en suspens. Ce qui est sûr c’est que l’arrivée de ces tablettes va changer la donne et certainement nos usages de l’outil informatique dans les prochaines années.
Sélection des tablettes tactiles disponibles en 2010 :
Etudions désormais le marché des tablettes tactiles pour sa première grande année : 2010.
L’iPad: un fantastique gadget, mais
Pour regarder une vidéo dans l’avion, lire un e-book ou le son journal, ou même posée comme cadre-photo numérique de luxe, l’iPad est le gadget ultime. En utilisation intensive, la batterie tient largement les 10 heures annoncées. La frénésie des développeurs iPhone ne faiblit pas, et parmi toutes les tablettes disponibles, l’iPad est celle qui compte le plus d’applis optimisées pour la mobilité et le tactile. Mais cadenassée par la politique de la firme à la pomme, et malgré des accessoires comme le dock, le clavier sans fil et la suite bureautique d’Apple, l’iPad ne peut remplacer un ordinateur portable (pas d’accès au stockage hormis via la synchronisation iTunes, manque de connectique, cauchemar pour imprimer)
Les plus: l’écran, la batterie, l’apple store
Les moins: la politique de l’apple store, iTunes, pas de Flash, de webcam, une connectivité limitée, le prix.
L’Archos 5 et 7 Internet Tablet: la French touch
Depuis 20 ans, Archos est le rebelle hexagonale, qui lutte contre la suprématie de l’iPod à coup de noyaux Linux et de disques durs de maxi-capacité. Les modèles 5 pouces (déjà disponibles, de 299 à 399 euros) et 7 pouces (en précommande) de ses Internet Tablet sont les premiers sous Android, plus adapté qu’un Windows 7 pour ce type d’appareil. Bien plus transportables que l’iPad, ils existent soit en mémoire flash (32 Go) ou avec un disque dur classique (jusqu’à 500 Go). Malheureusement, si ces tablettes embarquent Android, les applications sont limitées à l’applib store d’Archos. Surfer sans le multitouch est bien moins agréable que sur l’iPad, et le support de Flash très erratique. Bref, il s’agit plus d’un super baladeur multimédia connecté que d’un tablet-PC.
Les plus: transportable, la batterie, support de nombreux formats vidéo, le prix.
Les moins: l’interface utilisateur, seulement une fraction des applications Android disponibles.
La JooJoo: le ramage pas au niveau du plumage
La JooJoo dispose d’un écran XL 12,1 pouces (contre 9,7 à l’iPad) et d’un port USB. Mais comme Chrome OS, le système d’exploitation est limité au navigateur. Conséquence: tout se fait via le nuage; pas de transfert de vidéos, musique ou photos. Un choix déconcertant en l’absence de puce3G et d’un support des clés USB (Fusion Garage promet cependant un modèle 3Gpour l’été). Sans accélération hardware (la faute d’Adobe), Flash peine sur de nombreux sites. La batterie ne dure que de 2h30 à 5h, selon les utilisations.
Les plus: avoir vu le jour, un écran qui a du répondant, le prix.
Les moins: tout le reste.
Les hybrides netbook/tablette: puissants mais gourmands
On parle ici de ces netbooks dont l’écran tactile pivote pour se refermer sur le clavier. Notamment l’Asus Eee PC T91, le Lenovo IdeaPad S10-3t, le Dell Latitude XT2 ou encore le HP Touchsmart TX-2. Séduisants sur le papier, ils déçoivent dans la pratique: plutôt que de proposer le meilleur des deux mondes (netbooks et tablettes), ils en cumulent les défauts (autonomie limitée pour la batterie, gestion du toucher non optimisée). En revanche, ils se prêtent bien plus à la bureautique.
Les plus: puissants, un OS complet.
Les moins: le touch n’amène pas grand-chose.
Les tablettes attendues :
Dell : 2 modèles
Est-ce un gros smart-phone ou une petite tablette? Quelque part entre les deux, le Dell Mini 5 a attisé la curiosité lors du CES. Mais avec un écran de 5 pouces, pas sûr qu’il se fasse facilement une place sur le marché. En revanche, le Looking Glass (7 pouces, sous Android également), avec son tuner TV, pourrait bousculer la donne.
WePad:
Longtemps considérée comme un projet qui ne verrait jamais le jour, la WePad, de la PME allemande Neofonie, crée son petit buzz depuis sa présentation mi avril. Grand écran (11,6 pouces, au format 16/9), ports USB et pour carte SD, webcam, support de Flash et d’Adobe Air, une version Linux et une Android… Tout ce qui manque à l’iPad, en somme. Reste que personne n’a encore joué avec pour juger de l’interface utilisateur. Et malgré des partenariats avec des groupes de presse allemands, dur de penser qu’une PME puisse avoir la même force de frappe qu’Apple pour passer des accords à l’international avec les éditeurs. Disponible en août, à partir de 449 euros.
Lenovo U1: l’hybride ultime?
Et si au lieu de simplement faire pivoter l’écran, on pouvait l’enlever? C’est le tour de magie accompli par Lenovo, qui a bluffé tout le monde au CES de Las Vegas. L’U1, c’est véritablement du deux en un: un netbook complet, sous Windows 7, avec un processeur Intel et un disque dur; une tablette, sous un Linux maison (Skylight) avec un processeur Snapdragon et de la mémoire flash. L’écran/tablette est simplement «docké» au clavier. Passer d’un mode à l’autre se fait quasi instantanément. Un test réalisé par Engadget montre qu’une page web ouverte dans le navigateur en mode netbook est aussitôt accessible en mode tablette. Reste à voir si c’est également le cas pour un document (PDF etc). Deux interrogations: le lag, très visible en mode tablette –sur une unité de pré-pré production– sera-t-il réduit; et surtout, Lenovo persistera-il sur le prix évoqué de 999$ (qui permet de s’acheter un iPad et un netbook)?
En récapitulatif, nous vous présentons un tableau récapitulatif avec les caractéristiques complètes des tablettes disponibles en 2010 :
Il est difficile de trouver des chiffres sur les ventes de ces tablettes, car toutes ne sont pas encore sorties, et l’iPad va complètement bouleverser le marché. Un chiffre tout de même, Apple a annoncé avoir vendu 1 million d’iPads en 1 mois, alors qu’il n’est pour l’instant sorti qu’aux Etats-Unis ! Un autre chiffre intéressant, 51% de ces personnes possédant un iPad ont un ordinateur fonctionnant pourtant sous windows, preuve que l’iPad n’est pas réservé qu’aux fans de la marque de Steve Jobs.
Le développement d’applications
Le développement d’applications pour les tablettes est plus ou moins le même que celui vu pour les smartphones.
Pour l’iPad par exemple, la dernière version de leur SDK (la version SDK iPhone 3.2 téléchargeable ici : http://www.apple.com/fr/ipad/sdk/), permet le développement d’applications pour l’iPad, et on peut deviner qu’il n’y aura pas de nouveau SDK spécifique à l’iPad.
Même principe pour les tablettes sous Android, compatibles avec les dernières versions du SDK pour Android trouvable ici : http://developer.android.com/index.html
Se reporter à la partie « le développement d’applications mobiles tactiles pour plus d’informations ».