Le Cloud Computing



2. Les utilisateurs présents et futurs

2.1.    Opportunités ou menaces, Les utilisateurs face au Cloud

Alors qu’à la fin 2009, 12% des entreprises privées et organisations publiques avaient recours à au moins un type de service de Cloud Computing, ce nombre devrait doubler d’ici fin 2010 pour représenter quasiment une organisation sur quatre et, d’ici fin 2012, presque une sur trois. 

 

Comme le montre la figure 2 ci-dessous, les entreprises utilisent le Cloud Computing pour d’autres besoins qu’il y a deux ans. En effet, en 2008 les domaines concernés par le SaaS étaient avant tout les applications de collaboration d’entreprise (messagerie, agenda partagé, gestion de projet, conférence web…), ressources humaines (gestion des recrutements, des talents, de la paie…), finance et comptabilité (gestion de trésorerie, de notes de frais, de facturation…), et achats (gestion d’appels d’offres, d’e-sourcing, d’e-procurement…).


Entre 2008 et 2010, la demande des entreprises s’est portée de façon plus marquée sur les applications suivantes : gestion de la relation client, application sociale, informatique (sécurité, sauvegarde, pilotage, supervision, tests…), communication vocale et bureautique. D’ici 2012, la demande devrait se confirmer davantage pour les applications transversales d’entreprise.

 

 

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Figure 2 : Evolution des usages SaaS en France depuis 2008 et projections à 2012

 

 

 

 

Si, d’après une étude de Sterling Commerce, 72 % d'entre elles prévoient d'opter pour des services Cloud, c’est qu’elles y voient des opportunités qui peuvent d’ordre économiques, organisationnelles, ou encore de mobilités.

 

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Figure 3 : Evolution des usages SaaS en France depuis 2008 et projections à 2012     Source : IDC 2010

 

La récente maturation technique, médiatique et économique du Cloud Computing est du aux catalyseurs visible sur la figure 3 et qui peuvent être listés de la manière suivante :

 

·        Opportunité économique :

Les utilisateurs du Cloud Computing réduisent naturellement le volume de leurs investissements de capital. En effet, Les entreprises qui n’utilise pas le Cloud et notamment le SaaS, paye une licence pour chaque logiciel qu’elle souhaite installer sur son infrastructure. Grâce au Cloud Computing, les entreprises louent un service, ici en l’occurrence un logiciel, et ainsi, s’acquittent d’une simple dépense d’utilisation. Ceci accélère le retour sur investissement, dispense des soucis comptables liés à l’amortissement, réduit les risques des déploiements, rationalise le processus d’acquisition de technologies (des coûts réduits, lissés dans le temps, évitant les tracasseries administratives liées à l’octroi d’un budget conséquent) et réduit de manière drastique les coûts de maintenance, d’upgrading et d’assistance.

 

·        Mobilité :

Le Cloud Computing fonctionnant grâce à Internet, les employés d’une entreprises peuvent avoir accès aux données, applications, informations, plateformes ou encore serveurs de celle-ci où qu’il soit grâce aux nouveaux progrès du matériel informatique (Ordinateurs, Smartphones, etc.)

 

·        Facilité d’installation :

De nos jours, le monde économique évolue rapidement et les sociétés doivent agir en conséquence. Il peut s’agir d’un déploiement d’un nouvel environnement informatique par exemple. De même, une entreprise qui se crée doit construire son environnement rapidement afin d’intégrer le marcher de la meilleur façon possible. Le Cloud Computing permet d’accélérer et de faciliter l’installation d’un environnement informatique. En effet, la société proposant une offre Cloud dispose déjà des serveurs dont a besoin l’entreprise cliente. L’entreprise ne se soucie donc plus de l’installation d’une infrastructure informatique.

 

·        Flexibilité maximale :

Selon certains analystes, le taux moyen minimal d’utilisation des ressources informatiques dans la plupart des entreprises s’établit à 10%. Pour contrer ce manque à gagner, le Cloud Computing permet de réduire l’infrastructure informatique en fonction des besoins immédiats. L’alternative ne s’établit plus entre disposer de pas assez ou de trop de ressources. A court comme à moyen terme, cette souplesse d’utilisation permet de mieux faire coïncider la courbe des besoins réels et celle de la capacité disponible.

 

·        Concentration sur les compétences-clés

L’entreprise n’étant plus responsable de son infrastructure informatique, ceci implique un gain de budget et de temps. Temps qui autrefois servait à la maintenance des serveurs, mise à jour du parc. L’entreprise peut donc mettre ce gain d’argent et de temps dans son corps de métier.




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